LA CROIX DE LA
HAUTE MARNE
30 octobre 2009
REPÈRES
Comment
choisir son contrat d'assurance obsèques ?
-
Les cendres
d'un défunt peuvent être gardées à domicile ?
FAUX
Depuis le 20 décembres 2008, elles sont réputées indivisibles et
ne peuvent pas être détenues à domicile. Hormis les inhumations
dans des sépultures, des columbariums ou le scellement sur une
tombe, la seule autre destination des cendres est leur
dispersion dans un jardin du souvenir ou en pleine nature, avec
une déclaration, dans ce dernier cas, auprès du maire du lieu de
naissance du défunt
- Toute
personne peut être enterrée sur sa propriété
VRAI... mais
souvent en théorie. A condition que la propriété soit
hors l'enceinte des villes et des bourgs et à distance
prescrite, le préfet peut délivrer une autorisation, après avis
d'un hydrogéologue, pour prévenir tout risque de pollution des
eaux. Mais le dernier mot revient au maire «qui dans l'immense
majorité des cas, ne délivre jamais l'autorisation nécessaire»,
prévient Michel Kawnik, le président fondateur de l'Association
française d'information funéraire. «Toute sépulture entraîne en
effet un droit de passage, ainsi que l'interdiction formelle d'y
toucher pour toute personne qui n'en est pas concessionnaire.»
Les seules exceptions tolérées concernent généralement les
demeures qui tels les châteaux, abritent des chapelles
familiales.
- Il n'est
pas toujours possible de reposer dans le cimetière choisi
VRAI
Rien n'interdit un maire d'accorder une concession, mais rien de
l'y oblige non plus, dès lors que le défunt n'était pas
domicilié sur sa commune, n'y est pas décédée, ou que sa famille
n'y détient pas une concession. Mieux vaut donc avoir quelques
relations pour reposer au Père-Lachaise ou dans le cimetière
marin de Sète...
- Il est
obligatoire d'être incinéré ou inhumé dans un cercueil en
bois
FAUX Depuis
1998, les cercueils en matériau complexe de papier font partie
des matériaux agréés pour l"inhumation et la crémation.
Seulement explique Michel Kawnik, «rares sont les sociétés de
pompes funèbres à le proposer, pour des raisons de marges et de
bénéfices». Un tel cercueil est en effet commercialisé entre 350
et 400 euros.
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