Cercueils et urnes ne peuvent pas être mis en terre n’importe où. Mais le cimetière n’est pas le seul endroit à pouvoir les accueillir.
Il est possible de procéder à une inhumation dans une propriété privée, en respectant certaines conditions, rappelle le site gouvernemental service-public.fr. Qu’il s’agisse d’une urne ou d’un cercueil, la mise en terre dans une propriété privée est possible si cette dernière est située "hors zone urbaine" et après accord du préfet. Pour inhumer un cercueil, il faut en plus s’adresser à l’Agence régionale de santé afin de solliciter l’avis d’un hydrogéologue, qui étudie le captage et la protection des eaux souterraines.
Où disperser les cendres ?
Les cendres d’un défunt ne doivent pas nécessairement être mises en terre. S’il est interdit de les conserver, non-inhumées, dans un logement, elles peuvent être dispersées en pleine nature. À condition de s’assurer que les cendres "ne se répandront pas, même partiellement, sur la voie publique ou dans un lieu public", précise service.public.fr
La dispersion est autorisée en pleine mer mais peut être interdite sur les cours d’eau (renseignement doit être pris auprès de la commune concernée). La date et le lieu de dispersion des cendres doivent être déclarés à la mairie du lieu de naissance de la personne décédée.
La crémation séduit
Alors qu’environ 0,3% des corps étaient incinérés en 1970,
la crémation concerne aujourd’hui près de 40% des personnes
décédées en France, informe Michel Kawnik, président et
fondateur de l’Association française d’information
funéraire.
Grégoire Molle