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31 octobre 2011
Prix des obsèques : les dérives persistent
Difficulté à obtenir des devis, factures allant du simple au double,
flambée du prix des crémations… à l’occasion de la Toussaint, l’UFC-Que
Choisir épingle les « funestes pratiques » des sociétés de pompes
funèbres. Evidemment ce n’est pas lors du décès d’un proche que vous
penserez à toutes ces questions. Pour éviter de se faire piéger, mieux
vaut donc se tenir informer avant.
Des devis pour comparer les prix L’enquête de l’UFC-Que choisir
montre que le prix des funérailles varie de 1.300 à 6.101 euros.
N’hésitez donc pas à faire établir, ou demandez à un ami de le faire,
plusieurs devis par téléphone auprès de sociétés de pompes funèbres.
Elles doivent vous proposer un document type détaillant poste par poste
les services courants (démarches administratives, transport du corps,
cercueil et accessoires, mise en bière et fermeture du cercueil,
inhumation ou crémation…) et les prestations optionnelles (soins de
conservation, toilette mortuaire, préparation et habillage du défunt…).
Des soins facultatifs Les sociétés de pompes funèbres présentent
souvent les soins conservatoires comme indispensables, voire
obligatoires. Ils sont facturés entre 100 et 500 euros. C’est faux, vous
pouvez les refuser. Par ailleurs, la société de pompes funèbres qui
héberge le corps dans son funérarium n’a pas le monopole de
l’organisation de la totalité des obsèques. Vous pouvez confier la suite
de la cérémonie à une autre entreprise offrant des services moins chers.
Le règlement des frais d’obsèques sur le compte du défunt Pour
régler les fais d’obsèques, un prélèvement d’un montant maximum de 3.050
euros peut être fait directement sur le compte en banque du défunt bien
que celui soit bloqué jusqu’à l’ouverture de la succession. La famille
doit donner son accord pour que la banque règle directement la société
de pompes funèbres. Mais ne lui dites pas que vous allez opter pour
cette option sinon elle risque de faire monter ses prix.
Funérarium non obligatoire Quand une personne meurt dans une
maison de retraite, on considère que son décès a lieu à son domicile.
Son corps peut être conservé dans sa chambre ou dans un local spécifique
(le reposoir). Si la maison de retraite refuse, elle doit le faire
transporter dans un funérarium et payer tous les frais de transport et
d’hébergement du corps jusqu’aux funérailles. Si c’est vous qui demandez
ce transfert, c’est vous qui règlerez la note. Si le décès survient à
l’hôpital ou dans une clinique, l’établissement héberge gratuitement le
corps du défunt pendant 3 jours, à compter du lendemain du décès, dans
une chambre mortuaire (morgue, dépositoire, amphithéâtre). Dans
l’attente des obsèques, il peut ensuite être transporté, à vos frais,
dans un funérarium.
Deux adresses indispensables Si vous avez besoin de
renseignements gratuits pour vous aider à choisir la société de Pompes
funèbres : - Association
française d’information funéraire (Afif)
; 01 45 44 90 03 Si vous constatez une facturation ou des
pratiques abusives de la part d’une société de Pompes funèbres : - Direction
générale de Concurrence, de la consommation et de la répression des
fraudes (DGCCRF) ; 39 39 Allo
Service Public.
Chantal Masson
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