Vols de fleurs au cimetière : le ras-de-bol des familles des défunts
Un phénomène en hausse, selon l'Association française
d'information funéraire
Une association au rayonnement national propose aux familles, victimes de vols ou de dégradations dans les cimetières, de dénoncer ces actes sur son site internet. Texte et éventuellement photos sont à transmettre par mail. La participation pour frais d'insertion et de suivi est de 40 euros.
Des réseaux de revente
« Il y a de plus en plus de vols dans les cimetières » confirme son président , Michel Kawnik, qui avance la crise économique et l'existence de réseaux de revente de métaux, associées à la montée de l'incivisme. « Les cimetières sont des mines d'or, de cuivre, de zinc, de fer. Les entourages de tombes sont pillés pour être revendus. Il y a des vols de fleurs et de plaques. Un cimetière est en général peu surveillé. C'est assez aisé de voler sans se faire prendre et les plaintes aboutissement rarement ».
C'est pour aider les victimes que l'Association française d'information funéraire, créée en 1992, a ainsi souhaité proposer ce service d'appel à témoins sur internet.
Indépendante de tout syndicat, fédération ou organisme commercial, l'Afif, à but non lucratif, donne surtout de précieux conseils aux familles pour sélectionner une société de pompes funèbres sans se faire abuser.
Elle informe et conseille aussi sur les et formalités, les différents rites, la législation concernant les cercueils..., et rapporte les condamnations des entreprises malhonnêtes.
S. Raguin
sophie.raguin@le progres.fr
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