Il était venu, il était bien là : Michel Kawnik, de l’AFIF, avait son stand au salon. Courtois et décontracté, l’homme le plus controversé du funéraire, toujours accompagné de jolies assistantes, semblait parfois bien seul sur son stand, le nombre de professionnels qui passaient à côté de lui en faisant mine de ne pas le voir était impressionnant. C’est dommage.
C’est dommage, parce que qu’on aime ou pas Michel Kawnik, il défendait ses opinions, argumentait son positionnement, bref, il avait des choses à dire. C’est dommage aussi parce que l’homme est capable de reconnaitre avoir pu commettre des erreurs, très intéressé par les tendances et la santé du marché funéraire, prouvant ainsi que loi d’un gourou obtus, il était un homme de débats et d’idées.
C’est amusant, quand on y pense : certains d’entre vous nous ont confié, en privé, sur Facebook, Twitter, attendre avec impatience de rencontrer Michel Kawnik, pour « lui dire ses quatre vérités bien en face ». On dirait finalement qu’ils ont opté pour la stratégie du mépris.
C’est dommage, un homme comme Michel Kawnik, capable, quand on lui dit en lui tendant la main « Je ne suis pas d’accord avec vous » de répondre avec un grand sourire « Oui, je sais » en vous serrant la pogne vigoureusement, les yeux dans les yeux, vaut le coup d’être rencontré.