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Association Française d'Information Funéraire |
Lettre envoyée par Madame L. à la D.G.C.C.R.F. Commande (extraits) pour la société Pompes Funèbres ...
Madame L. 13100 AIX-EN-PROVENCE Lettre
envoyée par Madame L. à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et
de la Répression des Fraudes (DGCCRF) OBJET
: les Pompes funèbres ... Le
lundi 2 février
2004, à 5 h00 du
matin ma mère Madame M. est décédée à Paris en son lieu
d'hospitalisation - l'hôpital Vaugirard. Le soir même je me suis rendue à
Paris chez ma sœur 75015 où elle habitait avec notre mère. L'hôpital lui
avait remis une liste de services de Pompes Funèbres pour régler les
questions relatives aux funérailles. Comme beaucoup, ni elle, ni moi,
n'avions aucune pratique de ces questions et voilà pourquoi, le premier
choc encore mal surmonté et en attente de ma venue, elle a contacté par
téléphone une des premières entreprises de la liste. Nous avons accepté en pensant que tout devait être décidé et organisé rapidement. Cette visite sera facturée 185,00 euros sans qu'il ai été précisé lors de l'entretien téléphonique ce qu'elle recouvrait ou représentait la durée d'un peu plus d'une heure. Ensuite Mr. ... a rédigé avec nous quelques lignes du faire part devant être tiré en cinquante exemplaires et qui sera fait le lendemain devant nous sur une photocopieuse. Ces photocopies (papier 120 g) avec les enveloppes seront facturées 280,00 euros. Vous pouvez voir sur la « commande » qu'il y a aussi la confusion entre démarches, formalités et honoraires pour un total de 1.086,64 euros (465,00 + 621,64) Après avoir choisi le cercueil, selon M. ... « le moins cher » mais sans précision du prix, et la moins onéreuse des urnes sur une liste qui n'était ni catalogue explicite, ni catalogue comparatif, Monsieur ... a demandé le soir même que lui soit signé, un devis en blanc, car « il n'avait pas d'imprimante », pour une somme de 5088,76 euros. La commande détaillée n'a défilé sous nos yeux que quelques secondes : j'ai honte à dire que nous étions trois à la « regarder » : ma sœur et moi, toutes les deux encore en état de choc et mon mari en pleine crise de maladie de Crohn et qui, de surcroît, a récemment perdu sa propre mère en Italie. Epuisées, nous n'avions qu'une hâte au fond, partager notre peine entre nous et essayer de reprendre notre esprit. Troublées, naïves et inconscientes, dans ces circonstances particulières, nous n'avons pas réagi quand ma sœur a signé le devis (et encore quelque chose dont on a pas de trace, probablement l'approbation du texte du faire-part) Et ce
n'est pas tout. M. ... a exigé immédiatement le chèque mais comme
c'est la banque (Crédit Lyonnais, service succession) qui devait
régulariser les frais, il a accepté de partager la somme en deux : Et voilà que Monsieur ... a quitté l'appartement de ma sœur avec ces deux chèques le 2 février, le jour du décès de notre mère, à 22h00. Humiliées
par notre ignorance, naïveté et, soyons sincères, bêtises, on se serait,
malgré tout arrêtées là, si Mr ... s'était arrêté là. Mais non.
Ayant cru avoir devant lui, après notre départ à Aix-en-Provence, comme
unique interlocuteur ma sœur, seule, très fragilisée par tous ces
évènements et de surcroît au chômage, il a commencé à l'harceler 10
jours après, en exigeant le paiement de 3 050,00 euros le plus vite
possible et menaçant d'encaisser le chèque de caution. Ma sœur s'est
adressée à la banque qui a contacté Mr ..., mais le dialogue s'est
avéré difficile car il les insultait (confirmé par Madame P., Crédit
Lyonnais service succession) A deux reprises j'ai demandé le remboursement du « trop perçu » par fax (le 16 mars) et par courrier (envoyé en recommandé A.R. le 19 mars), et il a finalement remboursé à ma sœur, le 19 mars 2004, pas la somme dans son intégralité, mais diminuée de 167,94 euros, au nom d' « intérêts » provoqués par le retard de paiement de la banque ce que le Crédit Lyonnais conteste (voir copie du chèque de 2 882,06 euros). Pour expliquer cette démarche, Mr ... a ajouté une feuille - « conditions générales de vente » tirée hors contexte (voir copie jointe) Voilà où on en est pour l'instant. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai fait des recherches sur l'Internet ou j'ai trouvé sur le moteur Google pompes funèbres Paris, la rubrique « Griefs contre les Pompes funèbres ... » avec ses facturations gonflées et ses agissements inqualifiables. Après toutes les maladresses de notre part commises le jour du décès de notre mère (il a été fort Mr ... !), je ne sais pas s'il est légalement possible de récupérer au moins une part des sommes abusives, mais j'ai quand même envie de porter à votre connaissance le comportement du chef d'une entreprise qui figure comme sur la liste Pompes funèbres de l'hôpital Vaugirard (gériatrie) et qui sait profiter du désarroi et de l'ignorance de ceux qui sont dans la peine et la confusion. En attendant votre conseil et en vous remerciant d'avance, je vous prie de croire en l'expression de mes sentiments respectueux. Madame L. Commande (extraits) pour la société Pompes Funèbres ...
Page insérée sur internet en avril 2004.
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