OUEST-FRANCE
23 octobre 2007
2eme cahier
Extraits
Les heures qui suivent le
décès
Intervention des pompes
funèbres
La
famille peut les contacter immédiatement après le décès, pour de
décharger de toutes les formalités décrites précédemment et même
d'à-côtés comme une garde d'enfants, une réservation de taxis ou un
préparation de réception "après cérémonie". Si le décès a lieu en milieu
hospitalier, la direction doit remettre à la famille une liste établie
par la préfecture, des différentes pompes funèbres habilitées à
officier. Vous trouverez également une liste sur le site de
l'Association française d'information funéraire
(http://www.afif.asso.fr). Avant de vous déplacer, téléphonez et
posez quelques questions à plusieurs entreprises : le montant des
honoraires et des démarches de leur société, le premier pris pour un
cercueil en chêne équipé et le prix pour le corbillard et les porteurs
ainsi que le nombre de porteurs. Si votre interlocuteur refuse de
répondre par téléphone à ces simples questions, éliminez cette société
de votre sélection. Toutes les entreprises doivent, en effet, faire
preuve de transparence. Vous devez leur demander un devis détaillé pour
prévoir le financement des obsèques.
Pour plus d'informations
Vous
pouvez contacter l'Association française d'information funéraire : 9,
rue Chomel, 75007 Paris. La mission de l'association est de répondre aux
demandes concernant le funéraire. Les renseignements et les conseils
sont gratuitement délivrés par la permanence téléphonique 24 heures sur
24 et 7 jours sur 7, au 01 45 44 90 03 ou par courriel
(infos@afif.asso.fr). L'association organise aussi des consultations sur
rendez-vous. Intéressant : l'association décrit les coûts moyens des
prestations de pompes funèbres, afin de pouvoir comparer. Vingt-huit
points de ventes funéraires agréés ont en effet communiqué leurs tarifs.
Des conseils et des questions à poser aux entreprises que vous désirez
faire travailler sont, d'autre part, à disposition sur le site internet
http://www.afif.asso.fr pour vous permettre d'être critique en ayant
connaissance des tarifs pratiqués...
Le contrat d'obsèques
De plus en plus prisé,
ce contrat n'a rien d'obligatoire. Objet de bien des abus, il est à
signer avec précaution : il est important de bien lire le contrat.
Signé entre un particulier et un
assureur, le contrat d'obsèques permet de régler, de son vivant, tous
les détails de ses funérailles. Il garantit que le capital versé par
l'assureur au moment du décès servira, exclusivement au financement des
obsèques du titulaire du contrat. Il comporte un devis détaillé qui
prévoit les prestations choisies par le contractant (type de cercueil
choisi, déroulement de la cérémonie, etc.). "Il
y a un engagement conjoint de la société d'assurances et de la société
des pompes funèbres à la réalisation d'obsèques telles qu'elles
apparaissent dans le contrat, sans surcoût et quelle que soit la date du
décès", précise Michel Kawnik, président fondateur de l'Afif
(Association française d'information funéraire). Pas question, donc, de
se voir réclamer par qui que ce soit le versement d'une somme
supplémentaire au moment des funérailles. A moins que le souscripteur
ait choisi de payer en plusieurs fois et que les versements n'aient pas
été effectués en totalité. "Il est important de
bien lire le contrat, ajoute Michel Kawnik. On
y ajoute parfois des prestations qui ne sont pas obligatoires, comme des
soins de présentation, ou le transfert du corps vers une chambre
funéraire, alors que celui-ci est assuré gratuitement par les centres de
soins, où ont lieu 85 % des décès !" En
cas de décès à domicile, il n'y a aucun obligation de transfert vers une
chambre funéraire non plus. "Pour s'assurer que la
famille ne paiera pas une seconde fois le montant des obsèques, il est
évidemment important de l'avertir de cette souscription à un contrat
d'obsèques " continue Michel Kawnik. Sachez enfin qu'il
y a aucune obligation de rédiger un contrat obsèques. On peut très bien
faire une notre indiquant ses dernières volontés pour l'enterrement, et
la glisser dans le livret de famille, par exemple. Et avoir la somme
nécessaire à son enterrement sur un compte épargne.
En cas de décès, le règlement des funérailles est une dette prioritaire,
prélevée automatiquement sur le compte du défunt....
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