LE PARISIEN (édition de l'Essonne)
3 octobre 2002
Pompes funèbres : les victimes de l'escroc s'organisent |
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Etampes, Etréchy, Bouray-sur-Juine... De plus en plus de communes de l'Essonne publient dans leurs bulletins munici- paux des avertissements concernant les personnes qui auraient contracté des contrats avant-obsèques, dans les années 1990, avec la société Pompes funèbres de l'Essonne (PFE). La société autrefois installée à Etampes, a fait faillite en 2000, laissant sur le carreau de nombreux clients qui avaient payé leurs contrats d'obsèques à l'avance. "Ces contrats ont été réglés sur le compte de la société et non sur une société d'assurances", explique Mi- chel Kawnick, créateur de l'Afif, asso- ciation d'informations funéraires. Résultat : quand la société a fait faillite , personne n'a pu s'y substituer pour assurer le service payé à l'avance. Ces gens ont été escro- qués." Depuis 1995, la loi interdit le versement des sommes directement sur les compte d'une société de pompes funèbres. Combien de per- sonnes ont été victimes de ces mé- thodes, entre 1990, date de la créa- tion de la société, et 2000 ? |
Le gérant est parti pour la province Depuis la rentrée, les premières vic- times qui se sont signalées dans le département tentent de s'organiser. Pour l'instant, elles sont une dizaine, principalement réparties autour d'Etampes, mais aussi à Ris-Orangis, où la société avait son siège social. Joëlle Gloaguen, qui a dû payer une deuxième fois les obsèques de sa mère à Etréchy, a été la première à réagir : "Pour l'instant, les courriers que j'ai envoyés à la préfecture ou au procureur n'ont rien donné. Si on se met tous ensemble, peut être allons- nous être enfin écoutés." Le maire d'Etampes a accepté de |
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