LE BOURBONNAIS RURAL

31 octobre 2002

 

L'ASSOCIATION FRAN�AISE D'INFORMATION FUN�RAIRE :
LUTTE CONTRE LES ABUS...

Aider les familles confront�es � un d�c�s en d�non�ant les pratiques utilis�es par des centres de soins, des maisons de retraite et des soci�t�s de pompes fun�bres, telle est la vocation depuis 10 ans, de l'Association Fran�aise d'Information Fun�raire. Organisme ind�pendant (1), il est reconnu d'associations de consommateurs et de familles, d'organismes sociaux et m�dicaux dont les services d'urgences.

     "Lors d'un d�c�s, un tr�s grand nombre de maisons de retraite et d��tablissements de sant� abusent de l�ignorance et de la d�tresse des familles lors d�un d�c�s afin que celles-ci s�engagent sur des prestations non obligatoires, on�reuses et ne pouvant pas �tre budg�t�es au moment de la signature" r�sume Michel Kawnik, pr�sident fondateur de l'AFIF.
     Ces centres de sant� et ces maisons de retraite font signer une autorisation de transfert vers une chambre fun�raire en  se gardant bien d�expliquer que la mise en bi�re et le d�part du convoi peuvent toujours �tre effectu�s dans l��tablissement et que nul ne peut imposer :
     1) le d�placement du corps du lieu du d�c�s soit pour un retour au domicile, la r�sidence d�un membre de sa famille, soit vers une chambre fun�raire priv�e (encore appel�e : Fun�rarium, Maison Fun�raire�, Athan�e�, Salon Fun�raire... propri�t� d�une soci�t� commerciale de pompes fun�bres)
     2) des soins de conservation ou � thanatopraxie �.
    
Le discours st�r�otyp� pour obtenir cette � ch�re � signature est :
� La personne d�funte ne peut rester ici, nous avons l�habitude de faire transf�rer le corps vers une chambre fun�raire. Signez cette autorisation au bas de la page ! � "Ce formulaire est sign� dans la pr�cipitation, en toute confiance et sans avoir �t� lu. Bien entendu, aucun double n�est remis � la famille. Ces d�penses importantes sont pass�es sous silence et ne seront connues que bien plus tard sur le devis de l�entreprise de pompes fun�bres".
     Et le pr�sident de poursuivre :
"Nombreuses sont les personnes qui n�acceptent plus d�avoir �t� manipul�es. La r�ponse de ces �tablissements � ces plaintes : � En signant l�autorisation de transport, vous vous �tes engag� � r�gler tous les frais ! �.
     Parfois et avec hypocrisie il est r�pondu que ce sont les familles qui ont impos� ce transfert alors que la personne d�funte aurait pu rester dans sa chambre ou le reposoir !
     Pour l'AFIF, cette manipulation des personnes en deuil est tout b�n�fice pour 
ces �tablissements : r�cup�ration rapide d�une chambre ou d�un lit, �conomie de local, de mat�riel et de personnel et pour certaines pompes fun�bres : transport sans mise en bi�re, housse, droit d�entr�e en chambre fun�raire, ex�cution de soins de conservation, location de salon, honoraires d�employ�s � l�arriv�e et au d�part, pressions exerc�es pour organiser la suite des obs�ques, etc.
     L
e conseil de la concurrence a tr�s lourdement condamn� une entreprise pour des transferts ill�gaux.
     Des cas concrets d�abus de position de faiblesse sont d'ailleurs reproduits sous la rubrique � griefs des familles � du site internet de l'organisme qui compte en moyenne 400 � 500 connexions diff�rentes par jour.
     (1) L'Afif est g�r�e d'une mani�re b�n�vole. Elle est reconnue par des organismes de consommateurs et les m�dias comme �tant � l'origine de la transparence et de la moralisation pour l'activit� commerciale fun�raire. La Fondation de France a accord� une subvention d'aide � ce mouvement cr�� en 1992.


AIDER LES FAMILLES

          R�pondre impartialement et gratuitement aux demandes du public et des services sociaux. Conseils lorsque survient un d�c�s, lois, d�marches, produits, services, thanatopraxie (soins de conservation), c�r�monies, contrats d�assurance d�c�s-obs�ques, etc.
     Les renseignements sont communiqu�s gr�ce � :
    
- la permanence t�l�phonique 24 h / 24 : 01 45 44 90 03.
    
- le site Internet : http://www.afif.asso.fr
     - un courrier r�ponse ou l�e-mail : infos@afif.asso.fr
     Etudier les devis et v�rifier qu'ils ne pr�sentent pas d'erreur, de double facturation ou de prix abusifs. Notre organisme ne d�sire pas conna�tre le nom de l'entreprise.
     D�crire d'une mani�re d�taill�e les co�ts des soci�t�s de pompes fun�bres, de marbrerie, de thanatopraxie-soins ou d'assurances qui
acceptent la transparence, une charte d��thique et de qualit� ainsi que les contr�les r�guliers et anonymes.
     Cette consultation sp�cialis�e est accessible sur Internet : www.afif.asso.fr
     Ces conseils tr�s pratiques permettent aux familles d'�tre critiques et de pouvoir s�lectionner une entreprise en toute connaissance. Ceci r�pond au besoin d'information, respecte le libre examen et exclue ainsi toute pression n�faste � une saine concurrence.

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