Transfert en chambre
funéraire :
non obligatoire
Rien n'oblige la famille à transférer le
corps en chambre funéraire. Seule la
mise en bière est
obligatoire (soit
immédiatement dans les18 heures, soit
dans les 24 à 72 heures au plus tard).
L'inhumation doit alors être réalisée
dans les 6
jours.
Le transfert du cercueil jusqu'au lieu
d'inhumation et l'achat du cercueil sont
à la charge de la
famille...
Cas particuliers
Etablissement hospitalier ou maison
de
retraite
Il doit exister sur place une chambre
mortuaire où doit être placé le défunt
avant sa mise en bière. Ainsi, aucun
établissement de santé ne devrait
demander à la famille de prendre en
charge le transfert du corps, dans une
chambre funéraire, puisqu'elle existe
sur
place
L'expérience du SAMU 93
Le décès est toujours dramatique et
déstabilisant pour les proches du
défunt. Il leur est difficile, au décours
immédiat du choc de réfléchir aux
démarches à entreprendre, de com-
prendre les explications et de les
mémoriser. Ils sont par là même une
proie facile pour certaines entreprises
funéraires peu scrupuleuses qui pro-
fitent très souvent des forfaits tout
compris, qui facilitent les démarches
de la famille mais sont toujours extrê-
mement chers (
déclaration et
démarches administratives, conserva-
tion du corps, transfert en chambre
funéraire, salon d'attente, mise en
bière, etc.). Dans de telles circons-
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tances, il nous a semblé intéressant de
définir la tache précise du médecin sur
place et de lui donner les moyens de
répondre aux attentes des familles
endeuillées. Il lui faut donc pour cela
déterminer quels sont les certificats
nécessaires et les remplir le plus soi-
gneusement possible afin d'éviter à la
famille un déplacement inutile pour
récupérer les documents ou les faire
corriger. Il convient ensuite
de
conseiller les proches sur les possibili-
tés funéraires. Leur laisser un docu-
ment écrit qui peut
être consulté
secondairement, une fois le choc passé,
alors même que toutes les explications
dispensées sont oubliées, est particu-
lièrement utile dans de telles circons
tances.
C'est la raison pour
laquelle nous
avons établi deux documents, l'un à
l'usage des médecins, l'autre à l'usage
des familles pour que
chacun soit
capable de gérer au mieux ce moment
difficile. Ces documents, qui se veulent
exhaustifs, ont été établis en compilant
différentes sources d'informations, lit-
térature médicale et médico-légale,
services médico-judiciaire, entreprises
funéraires et Association
française
d'information funéraire (AFIF).
Conclusion
Encadrer correctement les
familles
touchées par un deuil est un travail déli-
cat et difficile, auquel tout médecin est
immanquablement confronté. Laisser
un document écrit, consultable à loi-
sir, facilite les démarches mais protège
aussi les familles vis-à-vis des certaines
entreprises de pompes funèbres peu
scrupuleuses site
internet du SAMU 93
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