Midi Libre, information fun�raire et obs�ques

Obs�ques : pour ne pas se faire abuser...

CONSEILS

   L' Association        fran�aise
d'information            fun�raire
(   loi    1901 ),      cr��e      en
1992,   lutte   pour   davantage
de transparence   de   la   part
des   entreprises   de   pompes
fun�bres.   Elle   donne   aussi
des conseils utiles   pour �vi-
ter   les   abus   les    plus fr�-
quemment constat�s.

Apr�s un d�c�s, quel con-
seil    peut-on   donner   �    la
famille ?
   Apr�s un deuil, il n'y a plus
aucune   urgence.    Il   ne faut
jamais mandater une entrepri-
se dans la pr�cipitation.
   Nous recommandons   �    la
famille d'obtenir, par t�l�pho-
ne   ( avant   de   se d�placer ),
trois ou quatre devis d'entre-
prises fun�raires   diff�rentes,
en sachant que l'on a une tota-
le libert� de choix (pour la vil-
le, la commune ou le d�parte-
ment), que le d�c�s ait eu lieu
dans un centre de soins, une
maison de retraite, � domicile
ou qu'un transfert dans   une
chambre   fun�raire priv�e  ait
d�j� �t� effectu�.

Que     demander    �    l'entre-
prise ?
   Quelques    questions     basi-
ques : quel est le montant des
honoraires,     des    d�marches,
�ventuellement celui des frais
pour   l'organisation des obs�-
ques   (en   �tant   vigilant    sur
cette derni�re d�pense qui aug-
mente sans raison le co�t des
fun�railles) ?
   Quels sont les premiers prix
pour   des   cercueils en   ch�ne
ou   destin�s   �    la   cr�mation,
s'ils   sont �quip�s ou non de
poign�es,        plaque,        capi-
ton, etc. ?
   Quel   est le co�t pour le cor-
billard   et les porteurs en fai-
sant pr�ciser le nombre de por-
teurs ?   Eventuellement,   quel
est le co�t du   rapatriement ?
   Si une entreprise ne souhai-
te pas r�pondre � ce questio-
naire, il   faut l'�liminer !   Bien
entendu,    l'on      peut    exiger,
avant   de se d�placer, l'envoi
par fax d'un devis d�taill� con-
firmant cet entretien t�l�phoni-
que.
   Un conseil : au moment de
se rendre dans les bureaux de
l'entreprise   de pompes fun�-
bres,   le   proche charg�   des
obs�ques peut se faire accom-

gner       par      une     personne
moins touch�e psychologique-
ment.
   Peut-on   imposer   le trans-
port    du corps    dans   une
chambre fun�raire   priv�e ?
   Absolument pas. Si un h�pi-
tal ou une maison de retraite
n'a pas ou ne d�sire pas met-
tre � disposition une chambre
mortuaire, la famille ne doit pas
signer   - sauf    volont�     sp�-
que   l'autorisation   de    trans-
fert vers une chambre fun�rai-
re priv�e encore appel�e sous
les     marques     commerciales
d�pos�es Fun�rarium, Mai-
son   fun�raire,   Athan�e   ou
Salon fun�raire.
   Tout   simplement parce que
le co�t des obs�ques pourrait
�tre    multipli�    par   deux   en
comptant   les   frais   de trans-
port, de soins de conservation
et de s�jour.
Important : Si   cette deman-
de est effectu�e par l'�tablisse-
ment, c'est   celui-ci   qui devra
la prendre en charge.   Indiquer
par �crit pr�s de votre signature
avant le transport : � Fait � la
demande de l'�tablissement   et
sans frais pour la famille �.
   De plus, un retour au domi-
cile   familial   pour    un   dernier
hommage ne serait plus possi-

ble dans le cas d'une autorisa-
tion de la famille pour le choix
d'une chambre fun�raire pri-
v�e.
   A retenir : une mise en bi�-
re, la   fermeture   du cercueil
ainsi que le d�part du convoi
peuvent toujours �tre   effec-
tu�s sur le et � partir du lieu
du d�c�s.
   Quel conseil donner � pro-
pos du contrat de pr�voyan-
ce d�c�s-obs�ques ?
   Quelle   que soit   la compa-
gnie choisie, il faut toujours
r�gler le montant de la facture
finale par ch�que au nom de la
soci�t� d'assurances et jamais
�   l'ordre    d'une   quelconque
entreprise de   pompes    fun�-
bres.
   Enfin, il ne faut jamais inclu-
re   de   d�pense   de   thanato-
praxie (soins, conservation du
corps) ou de chambre fun�rai-
re   dans   un contrat   de pr�-
voyance.

Recueilli par Alain PIT